26 ans, née un 25 février à Grasse, en France

Je suis une sorcière. Je ne me suis absolument jamais posé la question de savoir quelle était la pureté de mon sang et je pense que personne dans mes ancêtres non plus. Ma mère était une sorcière, mon père aussi, ainsi que trois de mes grands parents et la plupart de mes arrières-grands parents je crois. Mais je ne me suis jamais penchée sur la question: Je suis une sorcière, c'est tout.

Cette question est superflue puisque j'ai fréquenté l'école de sorcières de Beauxbâtons. J'ai quitté les études et je suis désormais photographe et peintre, je fais autant dans la restauration que dans les oeuvres personnelles.

Baguette en bois d'Orme, coeur griffe de boogeyman, elle mesure 28cm et st assez souple, même si parfaitement droite. Elle est parfaite pour une personne comme moi qui a besoin d'une finition subtile et élégante des sortilèges. Elle est précise et maniable, faite pour moi.

Mon patronusest un joli daim

Ma mère, proie aux flammes

Je possède un chien. Ce n'est pas très commun aux sorciers, mais ce sont des animaux fidèles et intelligents, auxquels on s'attache facilement. C'est un beagle d'à peine quelques mois nommé Dali. Je le balade partout avec moi.

En toute franchise, le seul cours qui me plaisait était-celui de Sortilèges et Enchantements.

Aucun club, mais je parcourais les couloirs de Beauxbâtons avec mon carnet de sketchs et je dessinais toute scène qui croisait mon regard.

Une vie simple et sans histoire, cela pourrait être parfait pour elle. Mais évidemment, la vie n'aurait sans doute pas été drôle pour les dieux qui pouvaient tout voir d'en haut. C'est l'histoire d'un couple qui s'aimait. Lui était investisseur anglais, elle une petite française qui tentait de lancer sa marque de robes pour sorcières. Le coup de foudre fut immédiat dès l'instant où ils se rencontrèrent, mais ils étaient tous les deux bien trop effrayés de se laisser aller totalement. Donc il accepta son projet et ils commencèrent à plancher dessus, apprenant à se connaître et passant du temps ensemble. Finalement ils se laissèrent aller à leur amour et naquit la jeune demoiselle qui vous parle. Toute cette histoire, je la connais parce que mon père me l'a raconté... J'aurais aimé avoir la version des deux, j'aurais aimé vous en dire plus. Malheureusement, quelques mois après ma naissance, ma mère perdit la vie dans un accident magique. Et de manière plutôt tragique, puisque la salle dans laquelle elle se trouvait explosa et rien ne parvint à éteindre les flammes magiques qui la consumèrent.

Mon père était brisé et n'avait pas d'autres manières de survivre que de se consacrer pleinement et exclusivement à moi. Sa carrière passa au second plan, si ce n'était au dernier plan. J'étais sa fille unique, et j'étais absolument tout ce qu'il restait de sa femme. Rien d'autre n'avait de l'importance à ses yeux. J'étais une princesse et je vécus dans un cadre de conte de fées, dans le Sud de la France, une ville pleine de parfums et de fleurs, qui m'inspira dès mon plus jeune âge. Je partis à Beauxbâtons à l'âge de 11 ans, mais à vrai dire je n'étais pas brillante. Même plutôt mauvaise élève je dirais, car les cours ne m'intéressaient pas. Loin d'être devenue une gamine pourrie gâtée, j'étais plutôt dans les gens les plus maturs de ma classe... On pourrait croire qu'être la princesse de la maison vous rendait bête, mais cela me fit l'effet contraire. Je n'étais pas la princesse de la maison. J'étais la femme de la maison. Malgré tout ce que mon père essayait de faire, il n'avait aucun esprit pratique et très jeune j'appris à cuisiner et à coudre. Et je voyais à chaque fois qu'il me regardait la douleur qu'il ressentait en lisant dans mes yeux le reflet de sa défunte épouse.

J'avais du mal à vivre loin de lui, car je me pensais indispensable à sa survie tant il était perdu à la maison. C'était peut-être ce dont il avait besoin. Avec son temps libre, il reprit son activité professionnelle et récupéra une vie. Il me grondait souvent pour mes notes, mais je savais que c'était pour la forme. On savait tous les deux que mon esprit était trop libre pour entrer dans le moule des étudiantes de Beauxbâtons. Pas que je fasse tâche entre elles, bien au contraire, jolie et gracieuse, je n'avais pas besoin d'avoir en plus leur attitude hautaine et méprisante. J'avais quelques amies, mais en général j'avais du mal avec l'attitude. Le réel soulagement a été de quitter Beauxbâtons pour m'inscrire dans l'Académie sorcière des Arts de Paris, où je pus enfin m'adonner à ma passion.

Ce furent pour moi mes meilleures années. Peindre, prendre des photos, restaurer, étudier l'histoire de l'art, j'étais complètement fascinée et plongée dans mes études. D'ailleurs, mon temps libre, je le passais à visiter les galeries à un tel rythme qu'une grande partie des galeristes me connaissait bien. C'est ainsi que j'obtins mon premier travail rémunéré, lorsqu'à la sortie de l'Académie, à mes 20 ans, on me mit en contact avec un organisateur d'enchères qui avait besoin d'un restaurateur. Cela se mit alors rapidement en place et j'obtins rapidement une certaine reconnaissance dans le milieu, car j'avais un don, un pinceau en main et la baguette pour améliorer les sortilèges.

C'est ainsi que je rencontrai la personne qui me changea. On a tous une personne comme ça dans la vie, qui vous blesse et vous meurtrit à un point que vous ne pensiez pas possible. Oh, c'est une bête histoire de coeur, vous vous en doutez. Je l'avais rencontré un soir, et nous avons commencé à passer du temps ensemble. Beaucoup de temps ensemble, presque tout notre temps libre en réalité. J'adorais ce jeune homme, sa manière de penser, de parler, de bouger, d'être avec moi. Puis du jour au lendemain, plus rien. Plus un mot, plus un geste, des remarques blessantes lorsqu'on se croisait en publique. Il n'avait peut-être jamais réalisé à quel point il m'avait blessée... Ou peut-être justement que si. Toujours est-il que depuis je m'avance dans la vie avec prudence et la naïveté dont je faisais preuve avant a complètement disparu, remplacée par un sentiment de méfiance permanent.

Malgré la situation difficile ou justement à cause de celle-ci, le Ministère a besoin d'une personne pour restaurer les pièces d'art les plus importantes du monde sorcier. Ils m'ont donc appelée pour coordonner les travaux, ce qui me plaît énormément. Je fais cela à mi-temps. Le reste du temps j'effectue désormais des petits mandats pour des Galeries anglaises tout en continuant à travailler sur mes propres oeuvres.

S'il y a bien une chose dont je ne pourrais jamais me plaindre, c'est de mon physique et de ma posture. J'ai tout hérité de ma mère, de ses cheveux blonds à ses yeux d'un vert émeraude pénétrant. Je garde souvent mes cheveux longs détachés, même si parfois je les attache en un chignon pour les soirées officielles et lorsque je peins, ils tombent sauvagement autour de mon visage. J'ai un nez droit et une bouche joliment dessinée, dont le sourire en fait craquer plus d'un.
Je suis d'une taille relativement petite, mais je suis mince et très joliment proportionnée. Je sais me mettre en valeur pour attirer les yeux des hommes sur mes atouts, mais ce n'est même pas cela qui retient l'attention des gens sur moi. C'est plutôt ma manière de bouger. Je ne dis pas cela car je m'observe tant que parce que c'est un commentaire que mes amis me font souvent lorsqu'ils me regardent, remarquant ma démarche féline et gracieuse. Il paraît que chacun de mes mouvements est léger et gracieux, qu'on n'a jamais l'impression que je dérange quoi que ce soit, ni que mes muscles travaillent. Certains m'appellent le courant d'air.
J'ai longtemps hésité quant à la couleur de cheveux que je préférais sur moi pour finir par opter pour ma couleur naturelle, le blond.


J'ai beaucoup changé ces deux dernières années. De fille naïve et entraînante, qui faisait confiance à tout le monde et se faisait un malin plaisir à tout donner, je suis plutôt devenue une femme d'affaires sans coeur. Enfin, j'en ai tout de même un, mais je l'ai mis dans un coffre fort qui a besoin d'au moins de dizaines de clés pour l'ouvrir. Evidemment, en apparence je reste joviale, souriante, brillante, absolument charmante. Mais... Dans le fond je peine à présent à m'attacher et à faire confiance. Je garde les choses en moi, je ne les confie à personne, même à mes amis les plus proches. Je tends à présent à mener ma vie en solitaire et je ne fais même pas confiance à mes instincts. Après m'avoir fait tomber amoureuse d'un homme, m'avoir fait croire que lui m'aimait aussi et m'avoir lâchée en plein vol, je préfère qu'il se taise et je rationnalise absolument chaque instant de ma vie. C'est sûr, c'est moins drôle. Mais c'est au moins plus efficace car désormais, plus à s'inquiéter de ce qu'on doit faire avec un coeur brisé.

Malow

Toujours 23 ans

La polyvalente Rachel McAdams

05/07 jours.

??/10.

Anneuh

Ici.

Sorbet citron