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 If we ever meet again - ((Duncan))

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Jane O. Smith

Jane O. Smith




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⚡ Ton arivée à Poudlard : 30/06/2013


If we ever meet again - ((Duncan)) Url]
MessageSujet: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyDim 21 Juil - 13:18



You're just a bad memory
and you keep coming back to haunt me
 





Je me regardai dans une glace. Etais-je satisfaite de mon apparence ? C’était une des questions les plus compliquées pour une fille. Lorsqu’elle se regardait dans une glace, tout ce qu’elle voyait, c’étaient les nombreux défaut qui pouvaient la déformer. Je me concentrai plutôt sur les efforts que j’avais faits pour avoir une apparence plaisante. Mes longs cheveux bruns avaient été ramenés en un chignon sur le bas de mon crâne. J’avais souligné mes yeux verts d’un simple trait d’eyeliner et allongé mes cils d’un mascara qui ne faisait pas de paquets. Mais ce que je préférais, c’était le rouge carmin de mes lèvres, contrastant avec l’élégante blancheur de sa peau. J’ajusta sa robe beige sur son corps, elle ma mettait en valeur. Je me regardai et hochai la tête, m’adressant un sourire réconfortant à moi-même :

« Pas trop mal, pour une débutante ! »

Ce n’était pas mon premier vernissage d’exposition, bien loin s’en faut. Mais c’était ma première fois à Londres et en tant que tel, cela représentait un nouveau challenge. J’avais déjà pu faire l’expérience de la grande différence de comportement entre les français et les anglais dans la vie courante. Dans les milieux artistiques, j’osais à peine imaginer les écarts qui pouvaient se créer. Les français si froids et guindés, les anglais si détenus et distingués. Je préférais de loin le système anglais… Maintenant la question cruciale était : Les anglais allaient-il aussi m’apprécier ? Je pris une grande inspiration et quittai mon appartement pour me rendre sur le Chemin de Traverse. C’était une galerie d’art récemment ouverte, qui exposait les œuvres d’un certain artiste espagnol qui s’inspirait des évènements de la guerre moldue pour en tirer des œuvres sorcières. J’avais pu en voir des extraits dans les revues spécialisées et c’était tout à fait fascinant. Je me réjouissais de les voir enfin en face. Et aussi, surtout en réalité, me faire quelques contacts dans le Londres artistique. Il y avait quelques contacts qui m’offraient de petits mandats, mais mon cercle restait restreint. J’étais rassurée qu’un de ces amis galeristes m’ait invitée. Dès mon arrivée, il me prit sous son aile, entreprenant de la présenter à diverses personnes.

Je me dévoilai sous mon meilleur jour, souriante et chaleureuse, sachant placer de l’humour où il fallait et de la compassion lors des histoires. Puis, mon ami me reprit par le bras pour me présenter un homme, qui, d’après lui, était parmi les plus importants du monde artistique sorcier. Je le suivis avec la même grâce que pour les autres personnes. Il nous tournai le dos alors qu’on approchait, mais je sentis un léger effluve familier. C’était peut-être une odeur, un impression, je ne parvenais pas à mettre le doigt sur ce qui me dégageait une impression si familière. Et puis il se retourna et là, je réalisai enfin pourquoi j’avais l’impression de déjà-vu. Ce fut comme si mon sang quittait tout mon corps et que toute chaleur avait fui ma chair. Un instant, je sus que mes lèvres s’étaient entrouvertes. Scott, mon ami, me montra de la main.

« Duncan, voici une incroyable restauratrice que je voudrais te présenter. Elle s’appelle Jane Smith ! Jane, je te présente Duncan Miles. »

Il n’avait, apparemment, pas remarqué mon trouble. J’en profitai donc pour me ressaisir et offrir un sourire de circonstance en tendant la main. Mon sourire était charmant et j’agissais réellement comme si je ne l’avais jamais rencontré. Remarquerait-il mon trouble, lui qui m’avait un temps connue ? Remarquerait-il que de blanc élégant, j’étais passée à blanc fantôme ?

« Je suis ravie, de vous rencontrer, Mr Miles. J’ai beaucoup entendu parler de vous et de votre travail dans le monde artistique ! »

Elle espérait simplement qu’il jouerait le jeu et ne se contenterait pas de l’ignorer, comme il l’avait si souvent fait à Paris. Elle avait une réputation à établir, et ce n’était pas en se faisant ignorer dès sa première sorte publique qu’elle y parviendrait.

.pinklemon
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Duncan L. Miles

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MessageSujet: Re: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyLun 22 Juil - 15:42


  • Il y avait très peu de chose qui me passionnait dans la vie en réalité... Très peu de chose hormis mon passe-temps favori qu'était la traque et la chasse. Mais il y avait aussi l'art. J'avais toujours eu un goût très prononcé pour les splendeurs et merveilles que pouvait contenir notre univers. Bien évidement l'art moldu, pour moi, était une immondice mais l'art sorcier, sa puissance, sa splendeur, sa délicatesse et sa magie m'émerveillait à un point que je n'aurai su qualifié. Bien évidement, je préférai découvrir les œuvres dans des lieux bien plus intimes que celui de ce soir mais je me devais d'être l'une des figures représentatives du clan Miles et pas n'importe laquelle... La plus charmante et la plus attractive... Car plus je dissimulais ma vrai nature, plus j'étais conscient de pouvoir perdurer.

    Je fixais donc une à une les oeuvres exposées dans cette toute nouvelle galerie du Chemin de Traverse sans y prêter vraiment attention, j'attendais surtout l'oeuvre maîtresse qui serait dévoilée en milieu de soirée. Un ami, enfin ce qu'il croyait représenter pour moi, m'avait vanté sa beauté et son incroyable complexité et cet élan d'éloge avait éveillé en moi la curiosité du collectionneur que je pouvais être et si il disait vrai cette oeuvre ne mettrait que très peu de temps à rejoindre celles qui étaient déjà en ma possession. J'étais venu une fois de plus accompagné d'une quasi parfaite inconnue, une blonde pulpeuse juste parfaite à faire la potiche, ne voyant en moi que l'apparence et la richesse qui me définissait aux yeux de la société dans laquelle j'évoluais. Elle n'était rien pour moi et je n'écoutais pas un seul des mots qui pouvaient s'échapper d'entre ses lèvres, et cela même si parfois je prenais conscience de sa stupidité et qu'une envie incroyable de l'étrangler me saisissait...

    Je devais être dans l'un de ces moments lorsque l'on posa une main sur mon épaule afin d'attirer mon attention... Que je détestais cela... Comment pouvaient-ils tous croire qu'ils étaient dignes d'un quelconque intérêt de ma part?!? Mais ma mauvaise humeur se dissipa immédiatement lorsque mon regard se posa sur la jeune femme qui se tenait alors devant moi. Stoïque, immobile mais ne laissant rien transparaître, ni la surprise, ni la moindre émotion. Seul mon regard tressaillit durant quelques secondes...

    JANE SMITH... Je savais pertinemment que nos chemins se croiseraient à nouveau, mais il était assez difficile pour moi de la revoir ainsi, sans avoir eu le temps de me préparer à l'idée... Cette femme était la femme qui un jour avait réussi à réveiller la part d'humanité qui sommeillait en moi... Cette femme était celle que j'avais décidé de fuir pour ne plus faire face aux sentiments qu'elle était capable de faire surgir en moi. JANE SMITH... Sa beauté était toujours d'une incroyable délicatesse... Me ressaisissant rapidement je tendis une main sur vers elle lorsqu'elle prit la parole décidant de faire comme si nos chemins ne s'étaient jamais croisés. Et malgré le fait d'avoir était responsable de sa peine et de la mienne indirectement, l'idée qu'elle agisse ainsi me mit en colère...

    J'ai également entendu parler de vous... Dis-je d'un ton froid, limite désintéressé, resserrant un peu plus ma main sur la hanche de ma compagne l'obligeant à s'approcher encore plus de moi et limite à se coller contre mon torse... Ce geste la blesserait et l'obligerait à continuer sur sa lancée, c'est à dire celle de me haïr et de me fuir car plus loin elle demeurait de moi, mieux Jane Smith se porterait, car dans mon univers rien n'était destiné à perdurer, rien pas même l'amour d'une vie...


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Jane O. Smith

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MessageSujet: Re: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyDim 4 Aoû - 21:06


    Duncan… Il y avait une époque où ce n’était pas Mr Miles, mais bien Duncan. Une époque où j’avais un grand plaisir à prononcer son nom, à le sentir  glisser de mes lèvres lors d’une conversation, au milieu d’un rire incontrôlable, pour le saluer, lors de moments de volupté. L’homme que j’avais face à moi aurait du se limiter à être Mr Miles, mais il était Duncan. Duncan dont les yeux me transperçaient de part en part, Duncan dont les bras puissants avaient su m’envelopper dans une douce chaleur, Duncan dont la voix me faisait si souvent tressaillir lorsqu’il murmurait mon nom au réveil, Duncan  dont le rare sourire me rechauffait le cœur… Duncan dont j’était tombée folle amoureuse il y a deux ans de cela. C’était difficile de dire comment tout cela avait commencé…  A quel moment exactement j’ai su quels étaient mes sentiments pour lui. On se voyait, on passait du temps ensemble, on s’amusait on était bien, on se complétait tellement. Tout fonctionnait pour moi. Je n’estimais pas utile de lui demander ce qu’on était, parce que je savais que nous étions bien. Nous nous voyions tellement souvent que je doutais qu’il eût du temps dans sa vie pour une autre femme que moi et moi je n’avais pas besoin d’un autre homme. Puis soudainement, plus rien. Il ne répondit plus à mes messages, il ne me contacta plus et ne sonna plus chez moi à l’improviste avec un plat à l’emporter. Puis soudainement, je le vis aux vernissages et aux évènements et il m’ignorait, purement et simplement, je le vis aux bras de jeunes femmes plus belles les unes que les autres, plus belles que moi surtout. Ce fut la fin de tout.

    Je me montrai forte face à lui, mais dire que ce fut la pire période de ma vie serait un euphémisme. J’étais une femme amoureuse, sans comprendre pourquoi l’homme que j’aimais avait soudainement décidé de s’en aller, alors que tout me semblait si bien. Je n’avais pas besoin d’un engagement, je n’avais pas besoin d’être en couple, j’avais juste besoin de retrouver son odeur dans mon lit en me réveillant. Je feignis l’indifférence. Du début à la fin. Mais j’étais brisée. Je n’avais plus envie de peindre, je n’avais plus envie de tuocher à quoi que ce soit qui fût en relation avec l’art. Mes amis ne me reconnaissaient plus. J’étais la trouble fête, même quand je buvais j’étais de mauvaise humeur. Rien ne parvenait à me faire oublier ma douleur et je mis du temps à m’en sortir. Il m’aida lorsqu’il quitta la France pour s’installer je ne savais où… Maintenant je découvrais où. C’était comme si le destin me jouait un mauvais tour en me disant que même si je croyais m’en être sortie, il n’en serait rien. Le revoir me faisait l’effet d’une douche glacée, mais à présent je voulais lui rendre la monnaie de sa pièce. Même s’il continuait à enfoncer le couteau dans la plaie. Je savais que je n’étais pas n’importe qui pour Duncan, les faits parlaient pour lui. Et dans son regard, je vis que je n’étais pas rien, dans ce léger trouble qui passa. Combien d’heures avais-je passées à sonder son regard, me perdre dans ses yeux azur ? J’avais appris à les lire un peu. Il était surpris de me voir et en même temps il resserra son étreinte autour de la jeune femme à côté de lui.

    Cela me mit en colère. Un minimum de respect, au moins dans son regard, j’aurais aimé un minimum d’égards envers moi et les mois qu’on avait passés ensemble, mais il décida d’y être indifférent. Lorsqu’il serra ma main, malgré tout, je sentis ces étincelles me parcourir, les mêmes qu’auparavant et j’eus envie de le frapper, juste là, un instant, lui mettre une gifle monumentale. Oui, mon travail, évidemment qu’il avait entendu parler de mon travail puisqu’il m’avait vu en créer une partie… Je commençais à me replonger dans ma frustration, mais plutôt que de me morfondre dedans, je préférai attaquer de front. Je n’étais plus le genre de jeune femme qui subissait et je voyais à des dizaines de kilomètres la stupidité de sa compagne. Je décidai donc de m’adresser aux deux :

    « Ne trouvez vous pas cette exposition fantastique ? Je veux dire, la répartition des couleurs délimite la composition pyramidale de l’œuvre d’une manière si délicate et complexe. Les intrications de ce sortilège de délaiement sont si exquises et fines qu’elles sont indétectables à l’œil nu ! Sans compter sur la pièce maîtresse, n’êtes vous pas impatiente, Miss ? »

    Je vis sur le visage de la jeune femme qu’elle était totalement perdue par ce que j’avais dit. Elle décida d’ailleurs de partir chercher des boissons à ce moment là. Je ne pus empêcher de hausser un sourcil en direction de Duncan. S’il allait me remplacer, autant le faire avantageusement. Mais j’avais commencé à le connaître et si ce n’était du point de vue personnel, au moins du point de vue artistique.

    « Et vous Mr Miles ? Qu’est-ce qui vous a entraîné ici ? Seraient-ce les couleurs voyantes et tapantes des quelques triptyques présentés ? » Je savais qu’il avait horreur de ce genre de triptyques très exactement. « Ou peut-être les rumeurs sur cette nouvelle pièce maîtresse qui sera dévoilée pour la première fois ce soir ? J’ai entendu qu’elle recelait multiples facettes et niveaux de lectures et que sa complexité défiaient l’interprétation même par les tout grands. »

    J’étais incroyablement polie et sociable, malgré tout ce que je débitais. J'exprimais juste ce que je savais sur lui d'une manière plutôt subtile. Je ne savais pas ce qui m’avait pris, mais je ne pouvais pas juste rester et être passive, subir la manière dont il accepterait de me traiter. Non, maintenant j’étais active et il verrait qu’il ne pouvait pas me traiter comme il l’avait fait jusqu’à présent.  J’étais une femme fière, je serais une femme fière et mon regard le prouvait, il y avait cette férocité qui prouvait que je lui en voulais mais qui disait aussi que je ne me laisserais pas faire. Pas cette fois. Scott décida de nous laisser, puisque ça avait l'air d'aller et pour la première fois depuis longtemps, nous nous retrouvions seuls, obligés de se parler. Je savais qu'il resterait, car il sauvait toujours ces apparences de gentilhomme, même si avec moi il avait été tout sauf ça.
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Duncan L. Miles

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MessageSujet: Re: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyMar 20 Aoû - 14:29


  • J'avais réussit à obtenir l'effet voulu. Je lisais désormais dans son regard cette haine que je voulais qu'elle cultive à mon égard. J'étais bien conscient de lui avoir brisé le coeur et de l'avoir torturé durant de longues semaines après cette rupture qui au final n'en était pas une. J'avais juste cessé. Cessé de venir la voir, cessé de la regarder avec ce regard qui montrait à quel point elle me rendait faible. J'avais juste cessé... Plus un mot, plus un geste, plus une seule attention. L'indifférence était l'un des plus grands maux de la terre. L'indifférence blessait au plus profond de l'âme et je l'avais blessé au plus profond de son âme. J'en étais conscient et je désirais avant tout que cela continue car je savais au plus profond de mon être qu'elle pourrait me mettre à nouveau à genoux. Un mot de sa part, un baiser et je serais à nouveau cette homme qui pour une fois aimait sincèrement et réellement. Dans une autre vie peut être aurais-je pu... Dans une autre vie où je n'aurais pas été un psychopathe meurtrier aurais-je pu en faire ma femme... Dans une autre vie. Oui! Mais dans cette vie, elle ne devait pas, elle ne pouvait pas être près de moi...

    Cependant lorsqu'elle commença à débiter ses explications sur l'oeuvre qui nous faisait face, je ne pus n'empêcher de laisser échapper un léger rire. Je la reconnaissais bien là! Elle voulait ridiculiser ma compagne du soir, prouver qu'elle n'avait rien en tête... Mais à quoi cela aurait pu bien servir?!? A me le prouver?!? J'étais déjà au courant de cela. A le prouver au reste de l'auditoire?!? Chaque personne dans cette pièce avait deviné la nature de la blonde qui m'accompagnait ce soir... Une plante de décoration... Voilà tout! Ou bien peut être voulait-elle la blesser?!? Mais je savais combien Jane Smith n'aurait été capable de cela... Pas vis à vis d'une inconnue. Non! Si il y avait une personne qu'elle désirait blesser ce soir, il s'agissait uniquement de moi. Mais je ne souffrais en rien, la situation ou plutôt la réaction de Jane m'amusait, du moins c'est ce que je laissais transparaître. Car au fond de moi, sa présence me troubler... Et cette sensation me dérangeait...

    Lorsque ma compagne nous quitta d'un pas énergique, qui se voulait sûrement vexé, je pus lire dans le regard de Jane une certaine fierté. Elle avait au moins la satisfaction de savoir qu'il y avait peu de chance qu'après ce petit numéro je termine la soirée avec cette femme. Lui avait-elle peut être au final sauvé la vie sans le savoir?!? Jane ne me laissa guère le temps à l'interprétation, elle s'adressa à moi d'une voix ferme. Trop ferme pour ne pas révéler à quel point elle haïssait l'idée d'être face à moi. Je pris mon temps pour répondre, Scott décidant même de nous abandonner avant que je ne prenne la parole, ce qui au final me permit de jouer franc jeu...

    Vous avez deviné... La rareté et la complexité de l'oeuvre maîtresse que l'on m'a décrite à capté mon attention et m'a poussé à venir ce soir ici... Mais... Je tournais alors mon regard d'une bleu acier vers Jane et le plongea dans le sien...

    Tu sais à quel point je n'aime guère ces soirées... Trop de monde, trop de discussions inutiles... J'étais revenu au tutoiement, me moquant de savoir si cela lui plairait ou non... Lui montrant juste que j'étais conscient que nous avions un passé commun... Lui donnant une raison de plus de me détester...

    ... Ta présence relève le niveau, certes je l'avoue... Mais je ne m'attendais pas à te voir ce soir... Je détachais alors mon regard du sien, un sourire aux lèvres... Observant les alentours tout en buvant d'un air amusé ma coupe de champagne...

    Tu n'as rien perdu de ton mordant, ni même de ta beauté légendaire... Mon regard ne l'effleura pas une seconde... Elle détestait cela... Elle me giflerait sûrement ce qui serait une des meilleures solutions pour moi. Car même si j'étais conscient que je ne devais pas me laisser aller à des sentiments vis à vis de cette femme, je n'arrivais pas à ignorer le bonheur qu'était juste de la revoir, aussi belle, aussi sûre d'elle...
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Jane O. Smith

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MessageSujet: Re: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyDim 20 Oct - 18:06

Pourquoi le revoir me faisait-il aussi mal ? Autant de haine, autant de plaisir, autant de joie, autant de douleur, comment était-ce possible ? Avait-il été ne serait-ce qu'un peu affecté par la décision qu'il avait prise ? Bien évidemment que non. Sans doute n'avais-je rien représenté pour lui du début à la fin. Une potiche de plus, une plante de décoration comme la blonde qui l'accompagnait à présent, une distraction, un truc à faire le soir plutôt que de retourner à son appartement vide... Jane Smith, grande fille, grande artiste, pitoyable connaisseuse d'hommes. Ne pouvait-il y avoir un signal d'alarme qui dirait : Il n'en arien à faire de toi ? Si j'avais pu le voir lorsque je l'avais rencontré, si seulement il aurait pu y avoir quelqu'un qui me dise : Ne l'approche pas, tu vas te brûler. Il paraît qu'un chagrin d'amour à connaître dans une vie, c'était nécessaire. Mais pourquoi fallait-il que cela fasse aussi mal ? La cicatrice qu'il avait laissée avait un goût aigre-doux. C'était si doux de me souvenir de l'homme qu'il était avec moi, de la manière dont il me touchait, de la douceur de son regard sur moi, du ton de sa voix. C'était si doux de penser qu'il était exactement l'homme qu'il me fallait. Et c'était si amer de repenser à la douleur. Il était la meilleure et la pire chose qui me soient arrivées en même temps. Parfois, je voulais maudire le jour où je l'avais rencontré. Et d'autres je voulais le bénir. Et d'autres je voulais rencontrer quelqu'un d'autre et l'oublier. Et d'autres je voulais le retrouver lui et le supplier de m'aimer. Non, c'était il y a deux ans ça. C'était désormais fini. J'étais une femme forte, qui n'aurait plus jamais besoin de lui. Plus jamais, plus jamais... Ah, j'avais tellement hâte de cet événement et pourtant je ne voulais qu'en partir maintenant.

Je vis la jeune femme partir d'un pas énergétique et j'en étais ravie. Elle était peut-être en colère et, je le savais parce que j'étais une femme, s'attendait sans doute à ce que Duncan lui courre après. Il ne le ferait jamais. Ce n'était pas son genre. Du moins je l'espérait, parce que l'idée qu'il puisse courir après une femme qui n'était pas moi me briserait sans aucun doute. Même si elle ne devait être là pour l'accompagner, ne pourrait-il mieux choisir ? Il commença à me parler, jouant le jeu de l'ignorance, de l'indifférence. Et je m'y attendais... Ce que j'attendais moins, c'était d'avoir ces deux piques à glace qui me transpercèrent de part en part, avec intensité. Comment pouvait-il me regarder de la sorte et pourtant me lâcher comme il le faisait ? Je n'avais pas l'impression d'être folle, je le sentais toujours lorsqu'il me regardait, cette affection, cette attirance incroyable entre nous. D'autant plus que pour la première fois depuis des années, il reconnaissait ce que nous avions vécu, il reconnaissait que je le connaissais, il reconnaissait que j'étais mieux que les autres... Puis il regarda autour de lui, lâchant mon regard et je me languissais déjà de la caresse de ses yeux sur ma peau, mais pourtant, je me sentais enfin capable de respirer de nouveau, comme si je sortais d'un hypnotisme intense. Et après il me complimenta. Pourquoi jouait-il à cela avec moi ? Pourquoi me faire mal ? Pourquoi, après l'ignorance, devait-il passer à cela ? Pourquoi ne me laissait-il pas seule avec ma douleur une bonne fois pour toutes ? Je sirotai ma coupe de champagne et je le regardai. C'était à mon tour. Je lui fis mon meilleur sourire et pris l'air le plus candide du monde.

« Je vous demande pardon, Mr Miles... Mais... Vous parlez comme si nous nous connaissions... ? Je n'ai pas le souvenir de vous avoir déjà croisé auparavant. Et si je l'ai fait, honte à moi, mais... Vraiment, je ne pense pas vous avoir déjà vu avant. »

Il voulait de l'indifférence ? Eh bien il en aurait. Je ne voulais plus me laisser faire, ni me laisser affecter et blesser encore par ses mots. C'était à son tour d'être surpris. Je repris une gorgée de mon champagne, en feignant parfaitement le calme.

« J'ai rencontré tellement d'hommes différents depuis mon arrivée à Londres, que j'ai du mal à me souvenir de toutes les têtes."Je marquai un instant de silence, l'air pensive. "Vous devez sans doute me confondre avec quelqu'un d'autre. »

Et puis, pour la touche finale, je posai une main rassurante sur son avant bras qui tenait la coupe de champagne. Je faillis défaillir à l'électricité que cela propagea sur mon corps d'avoir encore ma main sur lui, mais je tins le coup et ne montrais rien.

« Mais je ne vous en tiendrai pas rigueur et je vous pardonne votre informalité. »

Je lui fis mon sourire le plus doux et complice, et mon meilleur battement de cils, en serrant avec douceur son avant-bras, d'un toucher qu'il connaissait, puisque c'était le toucher complice que nous partagions souvent pour nous interpeller discrètement lors d'un événement artistique, même si généralement, lorsque je le faisais, j'étais à son bras et je le tenais. C'était un toucher, une caresse que nous partagions, mais qui, comme de nombreuses choses, avait dû disparaître avec toutes les traces de ce que nous avions été.
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MessageSujet: Re: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyDim 20 Oct - 19:15

  • L'indifférence... Elle avait donc décidé d'abattre cette carte. Elle avait donc décidé de jouer ce petit jeu avec lui. De faire comme si de rien était, comme si rien ne s'était passé entre eux, comme si il n'avait jamais fait partie de sa vie... Elle était douée, bien plus qu'il ne l'aurait imaginé au final. Il avait du la faire vraiment souffrir pour qu'elle réagisse de la sorte... Au final, c'était parfait, totalement parfait. Il savait ainsi qu'elle le haïssait encore et toujours et ce mordant le remettait en même temps sur le droit chemin. Posant à nouveau son regard sur elle, après qu'elle eut finit de s'exprimer, il ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire. Comment lui en vouloir?!? Comment pourrait-il lui en tenir rigueur?!? Il était responsable de cette situation. Au final il était responsable de chaque actes de sa vie. Il était tombé amoureux de cette femme, avait ressentit l'amour et le bonheur le saisir avant de se rendre compte qu'il n'avait pas le droit à tout ceci. Avant de se rappeler qu'il n'était qu'un meurtrier, un être abjecte et cruel. Chaque pas, chaque gestes, chaque décisions l'avaient mené à celle de lui briser le coeur pour l'épargner et la sauver de l'être qu'il pouvait être... C'est en revanche lorsqu'elle posa sa main sur son bras, comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'ils vivaient leur amour, que son sourire s'évanouit dans les airs. Il avait oublié cette chaleur qui l'envahissait à chaque fois que sa main entrait en contact avec une partie de son corps. Il avait oublié ou du moins il avait fait semblant d'oublier ce qu'était de ressentir ce genre de chose. Fermant alors doucement les yeux durant quelques secondes, il se rappela son parfum et la douceur de sa peau au réveil... Ce souvenir le fit frémir doucement et le ramena lentement à l'instant présent. Son regard, il le savait parfaitement, lui laissé sous entendre qu'elle avait obtenu ce qu'elle désirait... S'approchant alors un peu plus d'elle, il s'empara de cette main qu'elle avait volontairement posé sur lui et la porta à ses lèvres avant de la baiser lentement et tout en douceur comme il avait également l'habitude de le faire de par leur passé en commun.

    Exactement... Je pense sûrement me tromper de personne et je m'en excuse... Un sourire se dessina alors machinalement sur ses lèvres, reprenant le masque de l'indifférence qui le caractérisait parfaitement... Ne vous fatiguez point à chercher dans VOS nombreuses relations masculines si nos chemins se sont un jour croisés, c'est une erreur de ma part. Vous me rappeliez juste une femme que j'avais aimé à une époque... Un doux souvenir... Mais qui fait partit du passé... Alors il délaissa sa main qu'il n'avait cessé de tenir durant son petit monologue et reporta son attention sur l'assemblée. Il avait des envies de meurtres et de tortures. Sans même s'en rendre compte la colère s'était totalement emparée de lui... Il n'était pas prêt. Non! Il ne l'était pas! Pas prêt à la revoir maintenant, peut être même à jamais... Portant sa coupe de champagne à ses lèvres, il termina cette dernière en essayant de ne rien laisser transparaître... En ce moment précis, il avait juste envie de partir, de choisir une victime et de passer sa colère sur cette dernière... En ce moment même il aurait juste souhaité que Scott ne lui présente pas cette fameuse merveille qui n'était autre que l'unique femme qu'il avait un jour aimé et qu'il aimerait peut être pour toujours... Scott!! Il l'aurait étripé volontiers, il lui aurait fait souffrir milles tortures si l'occasion lui en aurait été donnée ou bien l'un de ces hommes qu'elle insinuait avoir rencontré... Oui! L'un d'eux. A vrai dire, sur le moment il n'avait pas relevé mais maintenant qu'il y réfléchissait, il sentait la colère et la haine s'insinuer dans ses veines. Il les retrouverait tous et les tuerait l'un après l'autre. Leurs arracherait le coeur pour avoir osé aimer Jane Smith, leurs couperait les mains pour avoir osé poser ses dernières sur le corps de Jane, leurs déchirerait la bouche, leurs crèverait les yeux... La haine... La colère... Son regard se voila... En cet instant, il luttait... Il luttait pour ne pas laisser le démon en lui s'exprimait... Soufflant lentement, il chercha à nouveau le calme et la sérénité qui parfois l'habitaient...
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MessageSujet: Re: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyDim 20 Oct - 20:38

Ce jeu était stupide. Il était tellement stupide. Et je le pensais, cette petite vengeance de ma part état tout ce qu'il y avait de plus débile. Tenter de lui faire mal pour apaiser ma blessure, le voir souffrir pour retrouver le sourire. Comme si des choses pareilles fonctionnaient réellement! Ah comme j'étais stupide, mais je ne pouvais m'en empêcher, je voulais qu'il ressente ce que j'avais pu ressentir à son indifférence, à son oubli, à l'idée que je n'avais rien été d'autre qu'une poussière qu'on balaye lorsqu'on en a assez. Un simple bon moment à passer, alors que pour moi il avait tellement représenté. Je ne pouvais sans doute pas le forcer à m'aimer autant que moi je l'avais aimé. C'était impossible, à n'en pas douter... Mais ne pouvait-il pas ressentir quelque chose ? N'étais-je vraiment rien d'autre qu'une simple fille avec laquelle il passait un bon moment, pour ensuite m'oublier ? C'était si fort, c'était si complice, si joyeux, chaque instant passé avec lui, chaque regard échangé, chaque sourire et chaque geste. Chaque instant avec lui était fait de bonheur, chaque sourire me semblait se graver dans la pierre et il le faisait, car je suis sûre que je n'en ai oublié aucun, que si je voulais je pourrais les compter et m'en faire un collier. Je me souvenais douloureusement de chaque détail, de notre rencontre à cet instant... Dire que je l'avais oublié était le plus gros mensonge que j'aie dit de ma vie, parce que je me souvenais de tout, même de chacune de ces fois qu'il a détourné la vue en me voyant, de chaque fille qu'il avait à son bras, de chaque sourire qu'il adressait à d'autres personnes que moi, de chaque parole qui ne me touchait plus. Et je ne voyais pas ce que j'avais pu faire et comment cela avait pu changer. Alors ce rire faillit me briser. Comment est-ce que cela pouvait le faire rire ? Comment pouvait-il rire à quelque chose qui lui faisait si mal ? Je faillis craquer alors, je ne sais pas comment. Je ne sais pas si j'aurais pu pleurer, hurler, le frapper, mais j'aurais pu craquer. Malgré tout je tins bon et apparemment, je sus appuyer sur le bouton qu'il fallait pour le faire réagir. Je le vis dans son regard, je le sentis sous mes doigts, qui restaient sensibles au moindre tremblement de sa peau. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'il se rapproche, ni à ce qu'il fasse ce geste si intime que je savais tant apprécier. Je m'attendais encore moins à ce qui allait suivre.

A nouveau une colère sourde m'envahit. Il n'avait pas le droit de dire cela. Après tout ce que j'ai traversé à cause de lui, de son silence, de son ignorance, il osait me dire cela ? D'où sortait-il des mensonges pareils ? Comment savait-il ce qui me ferait si mal ? Il m'aimait ? C'était faux. C'était tellement faux et tellement stupide. Pourquoi dirait-il un mensonge pareil ? Ne réalisait-il pas qu'il m'avait assez brisée comme ça ? Parce que j'étais une femme, même si je savais ces mots faux, je ne pouvais m'empêcher de frémir en entendant ces mots. On rêvait toutes de les entendre de la bouche de l'homme qu'on aimait. C'est un rêve, c'est un espoir, avec ces mots là, on se dit que tout est possible. Et c'est pour cela qu'un homme qui les dit sans les penser commet le plus grand crime contre une femme, la laissant espérer, croire, aimer, s'attacher. C'est le plus gros crime qu'un homme puisse faire, car il ne touche pas à son corps mais ce qu'il y a de plus important, son coeur... Et ces blessures ne se referment pas. Et il venait d'y mettre un couteau et de le remuer avec force. J'avais envie d'avoir une réaction de gamine et de le pousser et partir en courant très loin de là. Mais j'étais forte désormais, plus forte que je ne l'étais lorsque Duncan m'a laissée. Alors je déglutis durement, la boule dans ma gorge me faisant mal, et je forçai un sourire sur mes lèvres, tout en le regardant détourner le regard et lâcher ma main. Je ne pus empêcher un froid glacial d'envahir on âme lorsqu'il me lâcha. Je ne voulais pas que cette chaleur s'en aille. J'en avais si longtemps rêvé, je l'avais si longtemps espérée... Je vis le voile descendre sur ses yeux, je l'avais déjà vu, autre fois, mais c'était très rare lorsqu'il était avec moi. Il devenait inaccessible au monde, et même à moi, alors je le laissais. Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui il n'avait pas mérité de pause ni de répit. Je ne le laisserai pas tranquille dans ce petit jeu après ce qu'il venait de faire. Je pris son bras libre, en lui souriant encore.

« Vous savez ce qu'on dit, parfois, c'est lorsqu'on s'y attend le moins que le passé revient vous hanter. »

Ce qu'il se passait en cet instant n'était rien d'autre. Je lui fis un sourire doux, comme je l'aurais fait à n'importe qui après un aveu pareil, faisant semblant d'y croire, faisant semblant que tout allait bien et que nous étions vraiment des gens qui venaient de se rencontrer. Ce sourire, pourtant, je ne le réservais qu'à lui, à nos moments au coin du feu, aux câlins innocents, mais si doux, aux heures de discussion complice.

« Je vous pardonne, parfois, il est difficile d'oublier ce genre de souvenirs, surtout lorsqu'ils sont bons... Venez, nous devrions retrouver nos amis respectifs, qui sait ce qu'ils sont allés faire, en ce moment, ils doivent être perdus sans nous. »

D'un petit mouvement de bras qu'il connaissait fort bien, je lui fis signe de se mettre en marche, mon bras semblant toujours parfaitement trouver sa place vers le sien, et le sien s'étant mécaniquement replié autour de lui. Peu importe ce qu'il y avait eu entre deux, c'étaient comme si nos corps se souvenaient mieux que nous de tout ce que nous avions vécu. Et cela faisait presque mal.
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MessageSujet: Re: If we ever meet again - ((Duncan)) If we ever meet again - ((Duncan)) EmptyLun 21 Oct - 18:32

  • Je ne peux qu'être d'accord avec vous... Laissa-t-il échapper lorsqu'elle évoqua que le passé avait tendance à ressurgir lorsque l'on s'y attendait le moins. Elle n'avait pas vraiment tord, voir pas du tout. Il se souvenait alors encore de cette matinée ensoleillée où une fois de plus il s'était réveillé à ses côtés. Le soleil inondait la pièce et diffusait une étrange lueur qui donnait à la scène un aspect des plus étranges mais également des plus magnifiques... Il se souvenait alors lorsqu'il posa son regard sur elle, encore endormie, le sentiment étrange qui saisit son coeur et qui obligea ce dernier à se serrer au point de le faire souffrir. Elle était si belle, elle était si paisible... Paisible... En cet instant, la paix l'habitait mais il sentait également au plus profond de lui l'enfer se déchaîner... Comment pouvait-il l'aimer en lui mentant de la sorte?!? Comment pouvait-il se permettre de l'emmener avec lui dans cette folie destructrice qui le consumait jour après jour?!? Comment pouvait-il lui faire cela?!? Il se souvenait alors encore cet instant où il reprit ses esprits et où il décida de lui offrir mieux... Une vie sans lui... Une vie loin de ce tourment qui l'habitait... Il se souvint alors de ces instants où sans un bruit il quitta son appartement et décida de ne jamais revenir... Pour l'épargner, pour la libérer de lui... Et ce soir il se rendait compte qu'il avait peut être réussit... Il ressentait sa colère... Mais par instant il ressentait également sa peine et cela le troublait... Non!! Il ne pouvait pas... Oui! Un être sans coeur comme lui ne pouvait pas être troublé de la sorte... Il ne pouvait se le permettre... Mais son être tout entier désirait lui faire comprendre l'inverse ce soir... Alors lorsqu'elle passa son bras autour du sien et l'invita à avancer comme elle avait toujours su si bien le faire, il éprouva un immense trouble... Partagé entre l'envie de la rejeter violemment et l'envie d'aller plus loin et de se laisser aller... Il ne l'entendait plus vraiment et n'écouta pas ce qu'elle put lui dire durant les minutes suivantes. Il se contentait d'avancer et de reprendre le contrôle de sa personne... Il observait sans vraiment voir la foule qui l'entourait... Il souriait sans vraiment prêter attention... A vrai dire il se moquait bien de toutes les personnes présentes ce soir... Hormis Jane... La douce Jane...

    Arghhhh!! Il se maudissait d'être au final aussi faible... L'Amour!! Maudit soit ce sentiment!! Se stoppant net, il resta figé sans prêter attention à Jane... Respirant lentement, il essayé juste de calmer la colère qui s'emparait peu à peu de lui... La colère ou bien ce sentiment de regret qui l'habitait lorsqu'il pensait à elle et désormais lorsqu'il se trouvait si près d'elle... Son regard balayait l'assemblée et c'est lorsqu'il posa ce dernier sur un visage familier qu'il se sentit soudain mieux. Elle était là... Élégante, éclatante et si impressionnante... Elyanna Miles... La femme qu'il considérait comme sa mère et qui aux yeux de la société n'était autre que cette dernière... Elle le fixait avec une tendresse que seule elle avait l'habitude d'éprouver vis à vis de sa personne. Mais elle le fixait également avec cette force qui caractérisait les siens... Elle savait tout de lui. Elle connaissait ses plus sombres secrets et arrivait à comprendre... Elle savait au fond qui était Jane ou du moins avait compris qui elle était en voyant le regard de celui qu'elle considérait comme son fils se poser sur cette dernière... Alors en quelques secondes, sans un mot, sans un geste, elle lui permit de se ressaisir... Reprenant alors vie, il se tourna vers Jane, ne se souciant pas du fait qu'elle aurait pu saisir ce petit instant en lui et l'inconnue qu'elle ne connaissait pas...

    Ce tableau est une merveille... Ne trouvez-vous pas?!? Dit-il en posant son regard sur le tableau qui leur faisait soudainement face... Une merveille...
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