Je suis âgé de 33 ans et suis né un 18 Juin dans la ville de Vienne en Autriche.

Je suis issus d'une famille de Sang-Purs.

Je suis professeur et ai effectué mes études à Durmstrang.

Bois de chêne, 29 cm, poussière de coeur de dragon de type magyar.

Une antilope.

Le fait de voir mon frère envoyé à Azkaban, le voir perdre toute sa joie par la faute des détraqueurs et le voir me fixer d’un œil vide de vie.

Une chouette Grand-duc.

Non renseigné.

Non renseigné.

Quand on parle de jumeaux beaucoup disent que malgré leur ressemblance physique ces deux personnes se différent de par leurs traits caractériels. L’un étant plus mature, l’autre plus protecteur, l’un plus sociable, l’autre plus calme ou encore l’un plus solide et l’autre plus faible et j’en passe. Mais cela n’a jamais été le cas pour Marcus et moi. Nous nous sommes toujours ressemblés tant au niveau de notre physique qu’au point de vue de notre caractère. Nous nous sommes toujours traités comme des frères égaux en tous points. Jamais l’un de nous deux ne s’est pensé ou senti supérieur à l’autre, ni même plus protecteur. Nourrissant tous deux un amour fraternel sans pareil envers le second. C’est très probablement cela qui nous a permis de rester si proche l’un de l’autre.

Nos parents ont maintes fois tenté d’avoir un enfant mais faisaient à chaque fois face à des échecs. Les autres membres de la famille ayant déjà poursuivie leur lignée ils craignaient d’être maudits. Leurs espoirs s’épuisaient jusqu’à ce que Myriam, notre très chère mère, tombe enceinte. C’est probablement à partir de ce moment que nos deux parents sont tombés amoureux, car oui, dans la dynastie des Frey une grande majorité des mariages sont issus d’arrangements entre diverses familles de puissances et bien sûr de sang-pur. Mais notre mère ne tomba pas seulement enceinte, elle avait en son ventre des jumeaux qui grandissaient doucement.

Marcus et moi naissions neuf mois plus tard comblant la lignée des Frey. Deux garçons nouveau-nés, les autres parents Frey n’ayant eu en majorité que des filles nous fûmes très bien accueillis dans la famille et comblions de fierté nos deux parents. Et plus les années passaient plus ils étaient fiers de nous. En effet nous faisions honneur à notre rang, deux enfants sages que tout le monde confondaient, se contentant de nous considérer comme une seul entité en nous imposant le sobriquet ‘les garçons’ ou encore ‘les jumeaux’. Seuls nos parents savaient nous différencier, après tout le contraire aurait été surprenant. Dès notre enfance Marcus et moi-même étions inséparables, partageant la même chambre d’enfant, les mêmes jeux, aimant les mêmes choses, passant tout notre temps ensemble, refusant d’être séparés car quand cela arrivait nous nous sentions perdus et nous énervions facilement. Nous étions des enfants.

Nous apprîmes à nous comporter comme il se doit lors des dîners et autres rassemblements auxquels participaient nos parents, que ce soit pour rencontrer notre famille ou d’autres familles du même rang que le nôtre. Mais plus nous grandissions et plus nous étions fatigués de devoir écouter ces discours longs et d’un ennui sans pareil, nos parents pavanaient leur fierté en nous montrant, bien qu’heureux qu’ils soient fiers de nous leur comportement devenait fatiguant, nous avions l’impression qu’ils nous prenaient pour des objets d’une grande valeur que d’autres n’auront jamais ni même un équivalent. Nous n’étions que des enfants et nous avions nous aussi besoin de tendresse, d’attention, que les gens cessent de nous confondre. Nous commençâmes alors à devenir légèrement plus froid envers autrui, nous rebellant, nous amusant de notre ressemblance pour tromper les autres. Marcus et moi nous entendions à merveille, passant chaque jour ensemble, parlant, discutant, complotant, créant nos propres idéaux, nous imaginant le futur que nous souhaitions avoir, un futur dans lequel nous serions plus fort mais pour cela il nous fallait rester ensemble. Oui ensemble nous nous sentions complets, sûrs de nous, puissants.

A nos onze ans nous entrâmes dans l’école de sorcier de Durmstrang, cette école du Nord dans laquelle seul les sang-purs sont acceptés. Nous y passâmes sept années de notre vie, deux élèves intelligents mais qui étaient aussi terriblement rebelles. Nous n’aimions pas nous soumettre à certains types d’autorité. Nous appréciâmes énormément ces sept années d’études et surtout le fait que cela nous ai permis d’acquérir plus de connaissances et de contrôle sur nos pouvoirs magiques. Nous nous étions forgés une sacrée réputation pendant ces études et cela nous plut assez. Même à notre adolescence notre amour fraternel était toujours aussi fort, voire même encore plus puissant comme nous devenions plus matures.

A nos 17 ans nous entendîmes parler de la chute du seigneur des ténèbres. Marcus était passionné par cet homme et fut profondément déçu à cette nouvelle, lui qui, depuis que nos parents nous avaient raconté l’histoire de cet homme, souhaitait à tous prix que l’on rejoigne ses rangs. Pour ma part, je ne nourrissais pas une telle adoration pour celui-ci et n’y accorda pas tant d’attention, pensant que cela passerait à Marcus.

Puis nous quittâmes par la suite Durmstrang, nos parents souhaitaient que l’on se lance directement dans la vie active de sorciers, nous étions promis à un grand avenir, digne et important. Mais nous en décidâmes autrement. Cela faisait un moment que Marcus et moi-même souhaitions quitter l’Autriche et partir à la découverte du monde sorcier à l’extérieur de ce pays. Nos parents firent de leur mieux pour nous en empêcher mais que voulez-vous, nous étions têtus et jeunes, ivres d’en savoir plus sur le monde auquel nous appartenions. Nous fîmes alors un petit tour du monde, découvrant les endroits majeurs de ce monde si vaste que ce soit du côté moldu ou encore du côté sorcier. Forgeant notre propre point de vue sur le monde. Nous renforçant toujours avec le temps, rencontrant tout type de personne, toujours à la recherche de plus de puissance. Puis après cinq ans de voyage, à nos 22 ans nous nous installâmes à Londres, cette ville pour laquelle nous avions eu un coup de cœur que ce soit pour la partie moldue tout comme celle du sorcier. Nous trouvant un logement au cœur du chemin de traverse nous fîmes notre vie ici. Mais bien que l’on en entendait parler en Autriche tout comme aux quatre coins du monde, nous pûmes voir le contentement que les anglais avaient face au détrônement de Voldemort.

Ce fut la première fois que Marcus et moi avions une opinion différente sur une chose. Il était fasciné par ce mage noir si puissant tandis que pour ma part je le trouvais bien vantard de se doter lui-même de l’insigne d’un Lord. C’est à partir de cet instant que Marcus nourrit une haine et un dégoût profond pour les moldus. Il était si impatient d’acquérir plus de force qu’il souhaitait à tout prix rejoindre les rangs du mage noir. Pour ma part, je n’étais plus tant intéressé par le pouvoir, m’étant trouvé une nouvelle passion pour tout ce qui tenait de l’évolution de la magie à travers le temps, des sortilèges et des runes, je préférais vivre ma vie. Les moldus ne me gênaient aucunement et je ne voyais que peu d’intérêt à les asservir. De même, mon rejet des limites et des ordres me décourageait encore plus de rejoindre le seigneur des ténèbres. Marcus tenta par tous les moyens de m’en convaincre, sachant qu’à nous deux nous étions assez puissants pour nous frayer une bonne place dans les rangs du mage, étant persuadé qu’il reviendrait rapidement au pouvoir. Mais mon désir n’était pas le même et ce fut sur cela que nous nous quittâmes, lui partant en mangemort, moi restant en sorcier. Ce n’est pas pour autant que notre relation en pâti, loin de là. Nous sommes avant tout et le resteront infiniment deux frères. Certes nous fûmes tous deux profondément affectés par l’absence de l’autre, toute première séparation après 22 ans c’était quelque chose. Je fis des études plus poussées tandis que lui rejoignait les rangs du sorcier si puissant mais pourtant disparu.

Les années passaient doucement, retrouvant parfois Marcus qui se faisait de plus en plus discret, m’annonçant souvent avec entrain que bientôt tout redeviendrait comme avant mais cela faisait tant d’année qu’il me le rabâchait que je me contentais de lui sourire sans y croire, rigolant à chacune de ses tentatives pour me faire avoir à mon tour la marque noire et grossière du mage noir. Le protégeant à ma manière, lorsque l’on me demandait où il était je lui inventais une vie à l’étranger, il est mon seul frère, mon seul ami et confident, peu importe ce qu’il fera où les choix qu’il fera je me contenterais d’être là pour lui et de le protéger comme il le ferait pour moi.

Je devenais professeur de runes à mes 29 ans dans la fameuse école de Poudlard alors que la rumeur du retour du mage était lancée par celui qui l’avait vaincu à ses 1 an. C’était ma première année en tant qu’enseignant et elle se montra des plus mouvementées, déjà suite au tournoi des trois sorciers, l’arrivée d’un quatrième n’étant personne d’autre que le fameux Harry Potter, mais aussi la rumeur que ce dernier rependit concernant le retour de mage noir. Personne ne le cru, j’avouais avoir un doute qui se certifia à ma nouvelle rencontre avec Marcus. Mais voilà qu’à la fin de l’année suivante la rumeur se confirma, annoncée par le ministre de la magie lui-même.

Aujourd’hui je suis toujours professeur à Poudlard, vivant ma vie, protégeant toujours le secret de mon frère qui heureusement n’est pas si connu en Angleterre, suivant son évolution tout en le rencontrant par moment secrètement. En tant que professeur je suis toujours aussi satisfait de ma présence dans cette école qui mérite son statut de meilleure école du monde de la magie. Les choses évolue, la nouvelle du retour du ‘Lord’ a apeuré beaucoup… Cette année promet aussi d’être intéressante…

J’ai toujours été d’une taille assez grande, une stature droite et musclée nombre de femmes me qualifie de beau, mais ce n’est pas à moi de le juger. J’ai un visage assez carré pouvant parfois me donner un air un peu dur et des yeux vert clairs qui eux peuvent par moment sembler froids et distant. De même, j’ai des cheveux châtains qui ont tendance à onduler, il m’arrive parfois de les coiffer vers l’arrière de mon crâne afin qu’ils ne viennent pas me gêner mais sinon je les laisse au naturel. Je porte une fine barbe, vous savez celle que l’on définit comme barbe de trois jours mais quand elle se fait trop longue je me rase en totalité. J'ai un tatouage, le même que mon frère, dans la nuque légèrement sur la gauche, descendant vers mon omoplate.
Pour ce qui est de mon accoutrement, lorsque je suis en cours je porte souvent des tenues sombre, la plupart du temps j’ai cette veste de sorcier d’un noir presque rouge au col haut, je reste sobre tout en favorisant des vêtements classieux pour ne pas donner l’image d’un prof de bas étage. En dehors des cours je favorise plutôt les vêtements dans lesquels je me sens à l’aise, sans non plus porter une très grande attention à cela.


J’ai été élevé dans une famille de sang-pur, cela vous forge un sacré caractère je peux vous l’assurer. Je suis un homme posé et calme, sympathique mais qui parfois peut donner l’impression d’être distant et froid. Je n’aime pas que l’on m’oblige à faire quoi que ce soit ou encore que l’on m’impose des limites, préférant vivre ma vie selon mon bon vouloir je me laisse guider par mes envies, forgeant ma propre opinion des événements de même que des gens qui m’entourent.
J’aime rencontrer des personnes originales et intéressantes, bien que provenant d’une famille méprisant les sang-de-bourbe je ne suis pas ainsi, j’aime avoir mon propre point de vue sur les choses sans me baser sur les opinions des autres ou les ‘on dit’.
Je me montre parfois assez secret, ne dévoilant que très rarement ce que je ressens ou encore ce que j’ai vécu gardant ces confidences pour mon frère ou encore les personnes qui auront la chance d’avoir de l’importance à mes yeux.

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